vendredi 8 juin 2018
Daniel Maximin, écrivain et poète
Il dédie aux lecteurs et aux visiteurs du portail des energiesdelamer.eu, son récit sur Aimé Césaire et l’océan.
Daniel Maximin a reçu le Prix Hervé Deluen, prix de la francophonie créé en 2007 et décerné par l’Académie française.
Il récompense des écrivains étrangers de langue française, mais aussi des chercheurs en littérature française et des personnes physiques ou morales faisant la promotion de la langue française. Daniel Maximin a été le maître de cérémonie lors de l’hommage aux obsèques nationales d’Aimé Césaire le 20 avril 2008 à Fort de France.
Cher Aimé, est un recueil de lettres, de poèmes, de récits qui a été publié le 18 avril dernier en hommage à Aimé Césaire.
Les textes ont été rassemblés par Sylvie Andreu
Il y a dix ans, le 17 avril 2008, disparaissait Aimé Césaire, poète et homme politique français, originaire de la Martinique.
La France fit des funérailles nationales à cet homme de la stature d’un Victor Hugo ou d’un Chateaubriand, avant d’inscrire son nom trois ans plus tard dans la crypte du Panthéon où Césaire a rejoint les grands hommes auxquels la patrie demeure éternellement reconnaissante.
La directrice de la collection Sylvie Andreu a demandé à quinze personnalités de la vie littéraire et culturelle francophone d’écrire une lettre à Aimé Césaire pour lui dire ce qu’il représente pour eux. Mais peut-être aussi ce qu’ils n’avaient pas eu le temps de dire de visu à l’intéressé que certains d’entre eux avaient eu la chance de rencontrer.
Les expéditeurs de cette étonnante initiative éditoriale ont pour nom l’ex-footballeur Lilian Thuram, le rappeur Abd Al Malik, le poète haïtien René Depestre, l’écrivain guadeloupéen Daniel Maximin, le poète tchadien Nimrod, l’ancienne journaliste Audrey Pulvar….
Les auteurs se répartissent en deux catégories : poètes, écrivains, chanteurs qu’on pourrait réunir dans la catégorie des artistes-créateurs d’un côté et de l’autre, les opérateurs culturels, les personnalités politiques, médiatiques et sportives.
Les lettres au « Cher Aimé… » sont riches en anecdotes, comme en témoigne la contribution du poète guadeloupéen Daniel Maximin chargé d’organiser les obsèques de Césaire en 2008 à la Martinique. Celui-ci raconte dans sa contribution les trésors de persuasion qu’il dut déployer pour convaincre le marbrier de graver sur la pierre tombale la longue épitaphe exigée par le poète lui-même. Mais ces lettres sont surtout poétiques et politiques, comme le furent la vie et l’œuvre de leur destinataire. RFI
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