Rome – 21/04/2025 – energiesdelamer.eu.
L’encyclique du pape François qui a pour sous-titre « sur la sauvegarde de la maison commune » est consacrée aux questions environnementales et sociales, à l’écologie intégrale, la sauvegarde de la Création. Elle est publiée quelques temps avant la COP 21 qui s’est tenue à Paris (30 novembre au 11 décembre 2015). C’est sa seconde encyclique.
Le texte s’appuie sur une vision systémique du monde et appelle le lecteur à repenser les interactions entre l’être humain, la société et l’environnement. Il s’agit de la première encyclique entièrement rédigée par le pape François ; la précédente, Lumen fidei, qu’il avait signée en juillet 2013, quatre mois après son élection, avait été rédigée essentiellement par son prédécesseur Benoît XVI.
Laudato si’ est datée du 24 mai 2015 et publiée le 18 juin 2015 par le Vatican en huit langues. Selon le CERAS, il s’agit sans doute du document magistériel le plus important depuis le concile Vatican II (1962-1965).
Avant la COP28 (Conférence des parties ou sommet pour le climat et la biodiversité), Organisation des Nations unies se déroulant du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï aux Émirats arabes unis, il publie une suite à l’encyclique Laudato si’ de 2015 est parue mercredi 4 octobre, en la fête de saint François d’Assise.
«Nous ne réagissons pas assez, nous sommes proches du point de rupture. Critique des négationnistes: origine humaine indubitable du réchauffement climatique». L’engagement à prendre soin de la Maison commune découle de la foi chrétienne, y assure le Pape François (prénom qu’il avait choisi) une suite de cette encyclique porte plus particulièrement « sur la crise climatique ».
Le Souverain pontife conclut son exhortation en rappelant que «les émissions par habitant aux États-Unis sont environ le double de celles d’un habitant de la Chine, et environ sept fois supérieures à la moyenne des pays les plus pauvres». Le pape François affirme «qu’un changement généralisé du mode de vie irresponsable du modèle occidental auraient un impact significatif à long terme. De la sorte, avec les décisions politiques indispensables, nous serions sur la voie de l’attention mutuelle».
Hier, dimanche 20 avril, peu après 11h30, à la Maison Sainte-Marthe, le Pape François a eu une brève rencontre privée avec le vice-président des États-Unis d’Amérique, James David Vance. La Salle de presse du Saint-Siège qui en a fait l’annonce aux journalistes via le réseau Telegram a expliqué que la rencontre, d’une durée de quelques minutes, a été l’occasion d’échanger les vœux de Pâques.
En voyage en Italie avec sa famille, J.D. Vance a été reçu samedi matin à la Secrétairerie d’État par le cardinal, Pietro Parolin, Secrétaire d’État du Saint-Siège, accompagné de Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les relations avec les États et les organisations internationales. Une conversation cordiale, au cours de laquelle – selon une note du Vatican – l’engagement commun de protéger le droit à la liberté religieuse et à la liberté de conscience a été renouvelé. Un échange de vues sur la situation internationale, en particulier sur les pays marqués par la guerre, les tensions politiques et les situations humanitaires difficiles, a également eu lieu avec une attention particulière pour les migrants, les réfugiés et les prisonniers.
Le dernier discours officiel du pape François avait été largement consacré à un appel à la paix à Gaza et dans d’autres conflits mondiaux.
Il avait pris le nom de François, de Saint François d’Assises son modèle.
Le 13 mars 2013, l’archevêque de Buenos Aires, Jorge Mario Bergoglio, est élu pape. C’est le premier pape non européen depuis le pape syrien Grégoire III au VIII e siècle, et le premier pape sud-américain.
Il succède au pape Benoît XVI qui avait annoncé sa renonciation à partir du 28 février suivant après l’annonce le 11 février 2013.
Il est vu à la fois comme un réformateur et un défenseur inlassable des pauvres, des migrants, de la planète, de l’entente interreligieuse. Il n’a « jamais remis en cause la doctrine du Vatican, qui a toujours combattu l’avortement et la contraception, mais sans les mettre au même niveau de faute », selon le quotidien La Croix. Cette condamnation a été rappelée dans une encyclique du pape Paul VI, publiée en 1968, qui n’a pas depuis été remise en cause par le Vatican.
Sources : Vatican News
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