Nom : Parc éolien en mer de Saint-Nazaire – Banc de Guérande (en exploitation) Directeur du parc : Pierre-Emmanuel Guillot Consortium : EDF Renouvelables, EIH S.à.r.l (détenue par Enbridge Inc. et CPP investments). Puissance totale : 480MW Superficie : 78km² Éolienne : 80 éoliennes de 6MW par unité de GE Vernova (ex General Electric), fondation monopieu Sous-station : Chantier de l’Atlantique Base de maintenance : Port de La Turballe Équivalent de production : 20% de la consommation électrique de Loire Atlantique, soit 720.000 personnes Date de mise en service : 23/12/2022 |
Pierre-Emmanuel Guillot a succédé à Olivier de La Laurencie fin 2022. Olivier de La Laurencie était directeur de projets d’énergies marines chez EDF Renouvelables depuis 2013, et à ce titre a développé et construit le premier parc éolien offshore français (Saint-Nazaire) entre 2014 et 2022. Il est aujourd’hui en charge d’un portefeuille de projets.
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La taxe éolienne en mer sur le domaine public maritime (jusqu’à 12 milles des côtes, soit environ 22 km)
Cette taxe annuelle est acquittée par l’exploitant du parc éolien. Elle dépend du nombre de mégawatts installés dans chaque unité de production d’électricité c’est-à-dire dans chaque éolienne. En 2023, la taxe est de 19 405 € par an par mégawatt installé, soit 19,4 millions d’euros pour un parc de 1 000 MW.
La répartition de la taxe est prévue par l’article 1519 C du code général des impôts :
- 50 % sont affectés aux communes littorales d’où les installations sont visibles ;
- 35 % sont affectés aux comités des pêches maritimes et des élevages marins ;
- 10 % sont affectés, à l’échelle de la façade maritime, à l’Office français de la biodiversité ;
- 5 % sont affectés aux organismes de secours et de sauvetage en mer.
La taxe est répartie entre 13 communes : Il s’agit de Batz-sur-Mer, La Plaine-sur-Mer, Saint-Nazaire, La Baule, Guérande, Pornichet, La Turballe, Le Croisic, Le Pouliguen, Noirmoutier, Hoëdic, Préfailles et Piriac-sur-Mer
Le projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire a fait l’objet d’un débat public organisé sous l’égide de la CNDP (Commission nationale du débat public) après la désignation des lauréats de l'Appel d’offres lancé par l’État en 2011. Ils étaient à l'époque Eolien Maritime France (EDF Énergies Nouvelles, DONG Energy et Nass&Wind Offshore). Depuis EDF Renouvelables et Enbridge sont dorénavant en charge du parc éolien en mer. Le débat s'est déroulé du 20 mars au 20 juillet 2013. Il répondait à trois objectifs : Le projet : 80 éoliennes, d'une capacité unitaire de 6MW, pour une puissance totale de 480 MW. Localisation : sur le Banc de Guérande, entre 12 et 20 km au large de la Loire-Atlantique, sur une surface globale de 78 km², a des profondeurs variant entre 12 et 25 m, face des communes du Croisic, de Batz-sur-Mer et du Pouliguen, sur une surface de 78 km². La production envisagée équivaut à couvrir l’équivalent de 20% de la consommation en électricité de la Loire-Atlantique. L’installation sera raccordée au réseau public de transport d’électricité par RTE. Cette taxe annuelle est acquittée par l’exploitant du parc éolien. Elle dépend du nombre de mégawatts installés dans chaque unité de production d’électricité c'est-à-dire dans chaque éolienne. En 2023, la taxe est de 19 405 € par an par mégawatt installé, soit 19,4 millions d’euros pour un parc de 1 000 MW. La répartition de la taxe est prévue par l'article 1519 C du code général des impôts : La taxe est répartie entre 13 communes : Il s'agit de Batz-sur-Mer, La Plaine-sur-Mer, Saint-Nazaire, La Baule, Guérande, Pornichet, La Turballe, Le Croisic, Le Pouliguen, Noirmoutier, Hoëdic, Préfailles et Piriac-sur-Mer Chantal SAYARET (présidente), juriste et élue Secrétaire général : Christophe VOINEAU Après l'attribution du site au consortium Éolien Maritime France SAS, le dossier du maître d'ouvrage, puis le bilan de la CNDP présidé par Christian Leyrit (en fonction depuis mars 2013) établi à partir du compte rendu de la Commission particulière de débat public rappellent les différentes étapes du projet , les bénéfices et les contraintes. A titre d'information, les deux dossiers sont consultables dans cette fiche réalisée par energiesdelamer.eu à partir des documents officiels. "Le consortium Éolien Maritime France SAS, constitué par EDF Énergies Nouvelles et DONG Energy ( Dong Energy est devenu Ørsted en 2017), a remporté l’appel d’offres lancé par l’État en 2011. Le consortium s’est ensuite associé à la société Nass&Wind Offshore pour la réalisation du projet. Cet appel d’offres proposait pour ce site un espace maritime de 78 km2 pour l’implantation d’un parc dont l’objectif de puissance devait être comprise entre 420 et 750 MW. Les critères de sélection des candidats étaient définis de la façon suivante : 40 % pour le coût de vente de l’électricité, 40 % pour le développement d’une filière industrielle, 20 % pour l’environnement. Les concertations conduites par la maîtrise d’ouvrage avec les acteurs majeurs de la zone choisie ainsi que les contraintes géographiques et physiques ont abouti, par élimination, à la définition d’un champ de même dimension, soit 78 km2, comportant 80 éoliennes espacées d’un kilomètre, pour une puissance de 480 MW, à environ 12 km de la côte. Les éoliennes nouvelle génération fournies par Alstom seront de type Haliade 150, avec un mât d’une hauteur de 100 m, l’éolienne dressée atteint une hauteur de 175 m pour une puissance unitaire de 6 MW. L’investissement pour ce parc est d’environ 2 milliards d’euros. Sources : Éolien Maritime France SAS, CNDP et Commission Particulière Débat Public du projet de parc éolien en mer de Saint Nazaire. Olivier de La Laurencie, Directeur projet éolien en mer de Saint-Nazaire, était en charge du projet de Saint-Nazaire pour EDF Renouvelables entre 2013 et 2022.
Caractéristiques techniques
Débat public CPDP
Le parc éolien en mer posé de Saint-Nazaire est issu du premier appel d’offres lancé en 2011.
Les principales caractéristiques du parc sont les suivantes
Le projet qui était en débat (20 Mars -
La taxe éolienne en mer sur le domaine public maritime (jusqu'à 12 milles des côtes, soit environ 22 km)
Composition de la commission particulière
Dorothée BENOIT BROWAEYS, biologiste, journaliste et auteur
Nicolas BENVEGNU, chercheur et enseignant
Dorothée BRIAUMONT, directrice d’association et médiatrice
Jean-Louis LAURE, urbaniste et médiateur
Bruno LEPRAT, journaliste territorial