Menées par l’Association pour la promotion éthique des énergies marines APEEM en collaboration avec l’Institut France-Québec maritime, les « Océanes La Baule », ont marqué un tournant dans le renforcement interdisciplinaire des relations avec les milieux académiques, les chercheurs, les élus, les industriels et la société civile des deux façades de l’Atlantique Nord.
À la suite de la conférence grand public sur les algues qui s’est tenue le 4 septembre au Pouliguen accueillie par son maire Norbert Samama, Floran Augagneur, président du Débat public « La mer en débat » et Caroline Werkoff, ont ouvert le 5 septembre avec Franck Louvrier la matinée, en présentant la démarche qui sera menée sur les quatre façades de l’hexagone. La conférence sur l’élévation du niveau de la mer d’Anny Cazenave, « grand témoin » a campé le paysage de la journée franco-québécoise du 5 septembre autour du développement de l’éolien en mer et des infrastructures portuaires. Les expériences des deux côtés de l’Atlantique Nord marquent la nécessité à travers les consultations d’informer le grand public.
La Mer en débat : 20 novembre 2023 au 26 avril 2024.
Dans cet esprit, la « Déclaration de La Baule » signée par les partenaires des Océanes a été lancée avant le débat public « La Mer en débat ». Elle met en avant le rôle des territoires et de leurs représentants, garants vis à vis de « l’Etat et des Citoyens », d’un développement respectueux des différents usages.
Les participants ont découvert le calendrier et les grandes lignes du débat sur la planification maritime et l’éolien en mer. Décliné sur l’ensemble des façades maritimes de la France métropolitaine, il constitue l’occasion unique de prendre part à l’élaboration des décisions à venir concernant la mer et les littoraux.
Les deux journées ont réuni plus de deux cents personnes, acteurs et participants français et québécois qui étaient en vidéo.
Pour clôturer les « Océanes La Baule » la journée du 6 septembre a été consacrée à deux visites : la première, à Nantes, au Chantier naval où se trouve actuellement le mythique « Hydroptère » conçu par Éric Tabarly, développé par Alain Thébault, et dorénavant remis en état par Gabriel Terrasse… ainsi que le nouveau concept de l’Hydroptère 2. La seconde visite était consacrée au centre d’essais en mer opéré par la Fondation OPEN-C au large du Croisic où sont testés la plate-forme Wavegem de
Geps Techno avec SeaLhyfe (photo de gauche), le premier électrolyseur d’hydrogène en mer et l’éolienne à axe verticale d’Hydroquest. Celle-ci devrait être en fonctionnement pour les tests. La plateforme est raccordée au hub du site d’essais en mer SEM-REV, sur lequel est déjà raccordée l’éolienne flottante FLOATGEN, développée et opérée par BW Ideol.
POINTS DE REPÈRE
Les Océanes Atlantique – Début d’un cycle de 3 ans de 2023-2026
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