Royaume-Uni – Lundi 23/10/2017 – energiesdelamer.eu. Côté énergies de la mer, la toute nouvelle stratégie pour une croissance propre (Clean Growth Strategy, ou CGS) britannique présentée la semaine dernière, mise surtout sur l’offshore éolien. Véritable catalogue de mesures, la CGS vise surtout à mettre une date, 2032, pour parvenir à une réduction de 57% des émissions de gaz à effet de serre du pays.
Clean Growth Strategy : The green economy wishlist = 557 M£ en faveur de contrats pour différence
La CGS vise également à parvenir à 85% d’électricité « propre » dans le mix énergétique britannique à l’horizon 2032.
Elle donne également pour la première fois les grands axes des dépenses que le gouvernement entend consentir. Le secteur de la production d’électricité concentre 25% des financements prévus, mais les énergies renouvelables sont loin d’être majoritaires ; le nucléaire a également un rôle à jouer dans la stratégie britannique à l’horizon 2032, insiste le gouvernement anglais, et la capture et le stockage de carbone font à nouveau leur apparition dans la stratégie britannique.
Les énergies renouvelables voient bien un créneau, Londres annonçant un nouveau « pot » de 557 M£ en faveur de contrats pour différence pour des technologies moins bien établies que le solaire PV et l’éolien terrestre.
Mais ce Pot 2, comme il s’intitule, qui devrait être aux enchères d’ici au printemps 2019, inclut l’offshore éolien britannique. Les dernières enchères en la matière remontent à septembre dernier et avaient fait émerger une chute des prix jusqu’à 57,50 livres/MWh déjà.
Londres entend mettre en place un « Sector Deal »
La CGS mise ainsi sur 10 GW supplémentaire installés d’ici à 2032 en offshore éolien, avec de plus grandes machines et une nouvelle baisse des coûts unitaires. Le gouvernement de Londres mettra également 177 M£ afin de réduire le coût de ces éoliennes offshore, notamment via l’innovation dans les technologies liées aux pales et aux fondations. Londres entend mettre en place un « Sector Deal » ambitieux sur cette technologie.
En revanche, il faut chercher longtemps, au détour d’une page (p99 sur les 165 pages du document) trouver une mention en faveur des énergies marines moins matures (marée, vagues, etc.). La stratégie britannique n’y signale que le fait que ces technologies plus « naissantes » doivent encore faire leurs preuves et démontrer qu’elles peuvent concurrencer les autres formes de production d’électricité…
Points de repère
Pour tout savoir sur la nouvelle stratégie britannique ICI
Ce thème sera à la « Une » les différents débats de la manifestation Ocean Energy Europe qui se tient à Nantes, à la Cité des congrès les 25 et 26 octobre. Le Portail energiesdelamer.eu / B-Bornemann Conseil est partenaire d’OEE et sa WebTV s’installe stand 18.
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