UK – Ecosse – Pays-Bas. Jeudi 20/04/2017. “Quotidienne“ energiesdelamer.eu. Cette semaine, l’actualité a mis en évidence plusieurs événements majeurs : la venue à Saint-Nazaire de Giuseppe Bono, patron de Fincantieri, pour exposer ses projets aux syndicats et au personnel de STX, les dernières marches pour atteindre le podium du 1er tour des élections présidentielles en France où les EMR se sont invitées dans les programmes des candidats notamment ceux d’Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon ou François Fillon, et naturellement l’absence de demande de subventions par Dong Energy et EnBW pour l’installation de parcs éolien en Allemagne. Photo Le topside (Green Investment Bank).
Allemagne : L’absence de demande de subvention a créé la surprise
En effet, comme nous l’avions souligné, après avoir été déclaré lauréats le 13 avril dernier par le Bundesnetzagentur pour la première vente concurrentielle mise en place par l’Allemagne pour des parcs éoliens offshore la surprise est importante.
Pourtant, cette nouvelle posture n’est pas sans contrepartie. Parmi celles-ci figurent “l’élimination de la capacité conventionnelle et nucléaire; le rôle futur du charbon en Europe; et la construction de grid de transport terrestres comme nous l’avions mentionné dans l’article du 18 avril dernier à la suite des publications des communiqués de presse de Dong Energy et EnBW
. L’avenir des sous stations et des navires câbliers
ENGIE Fabricom et Eiffage Iemants l’ont bien compris et la livraison des sous stations pour Walney 3 et 4 est un bon exemple.
En effet, l’un des enjeux de la baisse des coûts pour l’éolien offshore posé est le bon raccordement avec les bons câbles à la bonne sous station en mer (et à terre) posée sur les bonnes fondations et le bon navire. Il s’agit donc de toute une chaîne de compétences.
Pour STX France, il semblerait que ce sujet n’ait pas fait l’objet de publication particulière de la part de la presse française ou italienne. Pourtant l’actualité industrielle reflète encore cet aspect aujourd’hui. Cela révèle évidement de l’état d’avancement des parcs éoliens en mer.
L’exemple du parc de Rampion
Le 17 avril, c’est la station à terre pour le parc de Rampion d’Eon de 400MW au large de la côte sud du Royaume-Uni qui a été livrée par le navire grue Scalids de Rambiz (photo à la Une). La station à terre a été fabriquée par Babcock en Ecosse.
Autre exemple, toujours pour le parc éolien Rampion la pose de la gaine de protection du câble d’exportation puis le passage du câble en décembre 2016. Vidéo You Tube VBMS
C’est VBMS qui a complété l’installation de deux câbles d’exportation de 150 kV HVAC de 16 kilomètres pour le parc situé à 13 km de la côte de Sussex, entre Brighton et Lancing en eau peu profonde. L’installation générale des câbles est réalisée par Fugro et a commencé en octobre 2016.
Néanmoins, VBMS devait étendre les HDD préétablis avec des extensions de conduit d’environ 480 mètres chacun. VBMS a utilisé la drague de Boskalis la “Manu Pekka” pour créer les tranchées avant d’installer les extensions. Boskalis a dragué trois puits de flottation par routage par câble pour permettre au CLV Stemat Spirit d’atteindre l’emplacement de la fin des conduits.
Le Stemat Spirit de CLV a travaillé pendant les marées hautes tout déroulant le câble jusqu’à ce qu’il atteigne son point de pose sur le fond marin.
Le parc éolien Rampion offshore de 1,3 milliard de livres sterling est en cours de construction. Ses investisseurs sont Eon Climate&Renewables UK Ltd, UK Green Investment Bank et la société canadienne d’énergie Enbridge. Il devrait commencer à produite en 2018.
Points de repère
Il comprendra 116 turbines, d’une capacité de production de 3,45 MW. Le parc éolien devrait être achevé en 2018.
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