France – Vendredi 18/05/2018 – energiesdelamer.eu. Isabelle Kocher, la directrice générale d’Engie, assure à notre confrère « L’Usine Nouvelle » que le repositionnement du groupe porte déjà ses fruits tant en termes de croissance de l’activité que de rentabilité.
https://www.usinenouvelle.com/article/une-transformation-n-est-jamais-terminee-previent-isabelle-kocher-la-directrice-generale-d-engie.N692929
Extraits :
….. Plus l’orientation stratégique fondamentale est forte, plus l’entreprise peut être décentralisée dans son fonctionnement et plus elle est agile. C’est dans cette optique que j’ai choisi les principaux dirigeants du groupe…..C’est la réussite d’une très large équipe qui est devenue celle de toute l’entreprise. Nous étions organisés en branches par grands métiers : le gaz, les services…
Dans un monde de l’énergie qui se décentralise, il fallait supprimer ces branches pour créer une organisation plus intégrée qui rassemble au sein d’une même entité géographique toutes nos activités. Pour cela, il a fallu faire faire un quart de tour à l’organisation. Il y avait 88 instances représentatives du personnel à consulter…..
Quels sont les messages qu’Engie souhaite faire passer dans le cadre de la révision de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE)?
Certains voient un avenir 100% électrique. Et pour l’instant, la plupart des acteurs se sont attelés à décarboner l’électricité. Mais l’électricité ne représente qu’une petite partie de la consommation d’énergie. La PPE est là pour proposer une vision large qui porte sur l’ensemble des consommations énergétiques. Nous nous sommes concentrés sur deux enjeux très importants, que nous voulons faire ressortir dans la PPE.
Le premier, c’est consommer moins. La « meilleure » énergie est celle que l’on ne consomme pas. On sous-estime ce gisement. Lorsque l’on travaille sur un site, on trouve très vite 30, 40 voire 50% d’économies possibles.
Il faut avoir le courage de le dire : on va consommer, et donc produire, beaucoup moins d’énergie qu’avant. Mais pour cela il faut beaucoup investir. Et c’est la raison pour laquelle, notre premier métier est maintenant d’aider nos clients à investir dans des systèmes plus efficaces et qui consomment moins.
Le deuxième enjeu, c’est de décarboner tout ce qui n’est pas électrique. Nous faisons beaucoup d’efforts pour inventer des gaz non fossiles. C’est accessible. Ces gaz sont encore trois fois trop chers, ce qui est à la fois beaucoup et peu quand on considère les baisses de prix spectaculaires que nous avons connues dans l’électricité renouvelable. J’ai bien conscience que je ne fais pas que des heureux en disant cela, mais je l’assume.
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