WASHINGTON – (Etats -Unis) – 30/09/2009  – Lors de la réunion d’un groupe,de travail sur les océans qui s’est récemment tenue à la Maison-Blanche, il a été réaffirmé, selon APP.com que la gestion des écosystèmes restait bien le principe directeur de l’administration Obama concernant l’évolution de sa politique marine. Cependant il a été aussi précisé que ce principe ne devait conduire à aucun retard dans les permis de construire de la première génération de parcs éoliens offshore. Peter Mandelstam de l’American Wind Energy Association (AWEA) et directeur de Bluewater Wind, qui, en dehors du parc offshore en début de construction dans le Delaware (ICI), envisage des parcs éoliens au large du New Jersey et de Pennsylvanie a tenu a préciser :  » Tout ceci se fera à un rythme mesuré. Alors que le projet Delaware occupera plus de 19.000 hectares d’océan, l’impression d’ensemble devra laisser un sentiment d’un très faible encombrement de la mer « . Résultat de ces réunions et consultations diverses, The White House Council on Environmental Quality a publié le 25/09/09, sous le titre « The Task Force in the Ocean State », un rapport qui se penche sur les moyens de mieux coordonner la protection de l’environnement littoral et l’implantation d’installations marines. « Jusqu’ici, nous avons totalement échoué à coordonner ces politiques », a commenté John Torgan de l’association environnementale Rhode Island Save the Bay.  » Aujourd’hui la question qui se pose concerne principalement le développement de parcs éoliens en mer », selon Jane Lubchenco, administrateur de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA).
Le groupe de travail réuni par la Maison-Blanche a insisté sur la nécessité d’une « planification spatiale marine » pour coordonner protection de l’environnement, implantation des énergies marines, pêche et autres activités économiques en mer. Un second rapport remis au Département de l’Intérieur (DOI) (dont, je le rappelle, dépendent aussi aux Etats-Unis toutes les activités sur le plateau continental) s’intéresse lui aussi à la planification des zones marines et côtières. Ce rapport cite l’impact du développement marin sur le littoral et la nécessité « d’un système de collecte de données scientifiques et d’un suivi coordonné à l’échelon national ».
L’Etat du New-Jersey s’y est déjà engagé, avec un projet réunissant des institutions gouvernementales concernant l’environnement et l’Université Rutgers. Ensemble ils développent une méthodologie de surveillance des océans que l’US Environmental Protection Agency (EPA) considère comme un modèle potentiel pouvant servir d’exemple à l’ensemble du pays. « Un système continu d’observation de l’ océan (…) doit faire partie intégrante de notre politique », a déclaré Donald Anderson, océanographe à la Woods Hole Oceanographic Institution et directeur du Cooperative Institute for North Atlantic Research (CINAR). Aujourd’hui les divers groupes de recherche et les universités sont parfaitement en capacité d’assurer ce suivi, seuls manqueraient les financements.
Ceci dit au même moment hier on apprenait (ICI) que $126 millions étaient alloués à l’Université de Washington pour la mise en place d’un service de recherches sur les océans qui  » transformera la façon dont la science des océans peut être menée ». Les fonds seront employés à établir un réseau sous-marin de télédétection reposant sur plus de 500 milles de câbles fibres optiques/électriques posés au large de la côte du nord-ouest du Pacifique.
Télécontrôle spatial ou télédétection sous-marine des océans ? il semble que les Etats-Unis n’aient pas choisi clairement le modèle. A moins que ce ne soient les deux ! (mon Général….)

Article : Francis ROUSSEAU

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