France – Lundi 27/07/2020 – energiesdelamer.eu. Après les 11 onze sites annoncés en janvier 2020, dont les Grands ports maritimes de Dunkerque et de Marseille, 66 nouveaux sites ont été désignés pour relancer l’industrie et renforcer l’attractivité des territoires.
Cette annonce était intervenue 2 jours après l’adoption par le Sénat d’une enveloppe de 490 millions d’euros voté dans la nuit de dimanche 19 à lundi 20 juillet en première lecture, après l’Assemblée nationale, le 3e projet de budget d’urgence pour 2020 pour faire face à la crise du coronavirus, enrichi de mesures supplémentaires.
energiesdelamer.eu publie la carte des sites clés en main pour installer de nouvelles usines parues dans Les Echos
L’enveloppe de 490 millions est destinée à décarboner l’industrie, financer les technologies de l’industrie du futur, et soutenir les projets de relocalisation dans les territoires. Ce dernier volet sera financé par 250 millions d’euros d’autorisations d’engagement et 30 millions d’euros de crédits de paiement, versés par Bpifrance. Des appels à projets seront lancés prochainement sur les 3 volets de la relance industrielle.
Relancer l’industrie au cœur des territoires
Lundi 20 juillet, 66 nouveaux terrains se sont ajoutés à la liste des sites industriels « clés en main », aux quatre coins de la France. L’annonce a été signée par Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l’Industrie et Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires, réunies pour l’occasion en Saône-et-Loire.
La qualification « clés en main » offre un coup d’accélérateur à l’installation de nouvelles activités industrielles. Sur les sites concernés, seuls 3 mois sont nécessaires à l’obtention d’un permis de construire, 9 mois pour une autorisation environnementale. « C’est-à-dire une réduction soit par 2, soit par 4 du temps normal d’instruction en France de ce type d’autorisation », a expliqué Agnès Pannier-Runacher au micro de RFI., et dans Les Echos.
Ces délais raccourcis sont possibles « parce qu’on a fait le travail en amont, parce qu’on est allé vérifier que d’un point de vue environnemental, il n’y a pas de particularité du site qui fait que ça prendra beaucoup plus de temps. Parce qu’on a vérifié qu’en matière d’archéologie, le site n’est pas positionné sur un village gallois particulièrement marquant et que l’industriel ne pourra pas pousser ses fondations très profond », a détaillé la ministre. L’accès aux réseaux d’électricité et de transports est également vérifié.
S’installer en France, « ça sera beaucoup plus court qu’ailleurs »
Début 2020, 12 sites industriels ont déjà reçu la qualification « clés en main », avant d’être présentés aux dirigeants internationaux réunis lors du sommet Choose France à Versailles, le 20 janvier dernier. Si le confinement a ralenti les premiers projets d’implantation, le gouvernement mise à nouveau sur le dispositif pour renforcer l’attractivité du pays. « Quand on dit qu’on vient en France, c’est toujours plus long qu’ailleurs. Là, ça sera beaucoup plus court qu’ailleurs », renchérit Agnès Pannier-Runacher.
Pour les collectivités locales, Localtis, la lettre de la Banque des Territoires a publié un article sur les amendements les plus notables pour les collectivités adoptés lors de cette lecture sénatoriale, à commencer par le champ des finances locales – ICI.
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