24/09/2008 – 3B Conseils – Des nouvelles tout azimuts d’un bout du monde à l’autre… monde de plus en plus préoccupé de ne pas agir seul mais en réseau face à la résolution des problèmes énergétiques. C’est une grande idée à laquelle la France a apporté son soutien, malgré ses difficultés à se doter elle-même d’un réseau d’énergies marines digne de ce nom.
F.R.

UN SUPER RESAU ENERGETIQUE EUROPE-AFRIQUE
Selon The Guardian, la toute nouvelle Union méditerranéenne – créée pour promouvoir la coopération entre les pays riverains de la région méditerranéenne – examinerait l’idée d’un  » super réseau énergétique qui pourrait faire le lien entre l’Afrique et l’Europe  » . Ce réseau, encore virtuel à l’heure qu’il est, pourrait permettre de mettre en relation l’énergie géothermique d’Islande, l’énergie tirée de l’exploitation de la biomasse en Pologne et l’énergie solaire du Sahara ainsi que d’autres types d’énergies comme les énergies marines exploitées au Nord de l’Europe (Angleterre, Allemangne…). L’intelligence de ce réseau consiste à permettre aux pays d’exporter vers leur voisin l’énergie quand ils l’ont en abondance et de l’importer quand ils se trouvent en situation de pénurie. Le Premier ministre britannique Gordon Brown et le président français Nicolas Sarkozy auraient apporté leur appui à ce projet. Des ONG comme Greenpeace y seraient également favorables. La construction des câbles qui relieraient la Sicile à l’Espagne et à l’Algérie est prévue d’ici à 2012. L’Algérie quant à elle a commencé à travailler sur une installation solaire pour 2010. L’ensemble du projet doit encore trouver la majeure partie de son financement et représente un défi technique sans précédent. Sa concrétisation n’est donc pas pour demain mais il fait figure de signe encourageant de l’intérêt des grands de ce monde pour une nouvelle approche des problèmes énergétiques. De nombreux élus et beaucoup d’entreprises pourraient s’en inspirer…
F.R.
Docs : The Guardian ; Image : © Celsias

RESISTANCE INCOMPREHENSIBLE A L’ENERGIE DES COURANTS
(Australie) – Les navigateurs australiens connaissent bien la puissance du courant qui sévit entre la baie de Port Philipp et le Détroit de Bass, réputé l’un des plus dangereux du monde et célèbre sous le nom de The Rip. Par forte marée, la différence de niveau entre la baie et le détroit peut y atteindre plus de 5 mètres de hauteur. On estime que c’est 1 km3 d’eau qui s’échange à chaque marée entre la baie et le détroit soit 4% du volume total de la baie. Ces volumes énormes sont prometteurs de résultats intéressants du point de vue de l’extraction d’énergie des courants, et c’est la raison pour laquelle Atlantis, société de Singapour spécialisée dans les hydroliennes et supportée par la banque Morgan Stanley, aurait projeté d’y installer deux turbines expérimentales capables d’alimenter un millier de foyers. Mais la population aussi bien que les associations écologistes ne sont pas de cet avis et ont fait savoir leur opposition à l’installation des turbines sous-marines malgré les propos rassurants de l’installateur putatif qui a promis qu’elles seraient non polluantes, invisibles en surface et non bruyantes. Ce qu’elles sont en effet !
F.R.
Docs : The Geelong Avertiser. Photo : Prise de vue satellite du RIP à Port Philipp

PETROALGAE SE DONNE LES MOYENS DE SES AMBITIONS
PetroAlgae LLC., développeur de biocarburants algaux et d’autres produits (dont des aliments) provenant d’algues, a annoncé le 19/09/08 qu’elle a été acquise au milieu du mois d’août par Petrotech Holdings Corp, société du Delaware détenue par le groupe d’investisseurs de New York, Valens Capital Management et par certains de ses directeurs de filiale. La société Petrotech Holdings Corp confirme que cette acquisition a permis d’apporter à PetroAlgae le financement nécessaire pour lui permettre de commercialiser rapidement ses produits algaux. Le détail de la participation financière n’a cependant pas été divulguée mais on rappellera, à toutes fins utiles, que Valens gèrent plus de 1.7 milliard de dollars (1,15 milliard d’euro) de fonds, tous orientés en priorité vers les entreprises de pointe de l’industrie. Dans ces conditions, on veut bien souscrire à l’enthousiasme du D.G. de PetroAlgae, Ottmar Dippold lorsqu’il déclare :  » Nous sommes maintenant prêts à franchir le dernier pas avant le déploiement de technologies qui auront un impact énorme sur le marché « .
F. R.
Docs et photo : PetroAlgae

VERGNET RESISTE BIEN AUX CYCLONES
(France) – Ça tombe bien, les éoliennes Vergnet sont conçues pour cela ! (cf. notre article du 04/02/08 ICI). En effet, ce constructeur français d’éoliennes (fait assez rare pour être souligné) pliables (doublement souligné !) spécialement conçues pour les îles où les conditions venteuses peuvent être extrêmes à certaines périodes de l’année (triplement souligné !) et qui a livré à ce jour plus de 500 turbines dans le monde, vient d’annoncer que, face aux deux cyclones de force 4 que viennent de subir les Caraïbes,  » le dispositif anticyclonique de ses éoliennes a fonctionné normalement et que les installations du groupe dans la région n’ont subi aucun dommage. » Comme en 2007 lors du passage de cyclone Dean sur les Antilles, les éoliennes ont été abaissées et attachées au sol « . Leur remise en service sera progressive annonce le constructeur qui doit maintenant les remonter et les réactiver.
F.R.
Docs et photo: Vergnet


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