France – Mercredi 17/05/2017 – “Quotidienne” energiesdelamer.eu. Révélé jeudi dernier par une dépêche de l’AFP, la rédaction fait un focus sur ce premier groupe de “retenus”.
Qui sont-ils ? d’où viennent-ils ? Il convient de souligner, que le futur parc éolien offshore de 750MW au large de Dunkerque a attiré de nombreux concurrents de l’Europe du Nord dont les compétences sont reconnues. Des détails sur les 10 préqualifiés désignés le 11 mai dernier par la CRE.
Les entreprises sélectionnées, incluent notamment Statoil (Norvège), Vattenfall (Suède), Iberdrola en consortium avec RES, Elicio (Belgique), un consortium d’Engie et EDPR, InControl France, un consortium de Parkwind société détenue par Colruyt Group, Korys (le holding d’investissements de la famille Colruyt) et le fonds d’investissement flamand PMV et le groupe Valeco, Deme Concessions Wind, un consortium de EDF EN avec Innogy et Enbridge, et le Boralex canadien avec CMI5i Pastor.
Les entreprises et les consortiums sélectionnés ont rempli tous les critères techniques et financiers pour commencer la prochaine phase de la procédure de dialogue compétitif, la phase de sélection, qui devrait débuter avant l’été 2017 et qui devrait durer entre quatre et six mois. Cette procédure doit permettre aux candidats et à l’État – à RTE et à la CRE, si le nouveau ministre le souhaite de dialoguer pour affiner les conditions du cahier des charges sur la base duquel les offres pourront être définitivement déposées.
Le but du dialogue est de clarifier avec les candidats les spécifications et le partage des responsabilités pendant les phases de construction et d’exploitation du parc éolien. Au cours de cette phase de dialogue, le gouvernement publiera les résultats des études techniques qu’il aura menées. Il s’agit notamment des mesures du vent, des études géophysiques et des études environnementales.
À la fin de la phase de dialogue, les candidats seront invités à soumettre leurs offres définitives.
Dans cette phase finale, les offres des candidats seront évaluées sur la base des critères suivants, classés par ordre décroissant d’importance:
1. Le prix proposé
2. L’optimisation de la zone occupée
3. L’examen des problèmes environnementaux.
Le lauréat de l’appel d’offres devrait être annoncé au début de 2018
Points de repère
27/02/2017 – A l’avant-veille de la remise des propositions à la CRE qui feront l’objet pour la première fois en France l’objet d’un dialogue concurrentiel ICI
1 – Elicio (Belgique), est impliqué dans la construction du plus grand parc éolien de Belgique, Norther et avec le groupe Otary qui se concentre sur le développement, la construction et l’exploitation des parcs éoliens offshore Rentel, Seastar et Mermaid.
2 – Iberdrola (Espagne) en consortium avec le britannique RES Group. Iberdrola développe un portefeuille de projets près de 3GW d’énergie éolienne en mer, essentiellement au Royaume-Uni, en Allemagne et en France. Iberdrola, associée à RES et à la Caisse des Dépôts, a été désignée lauréate en avril 2012 pour le projet de parc éolien en mer de la Baie de Saint-Brieuc, à l’issue d’un appel d’offre lancé par l’Etat en 2011. Une société par action simplifiée (SAS), Ailes Marines, détenue à 70% par Iberdrola, a été constituée pour assurer le développement, la construction et l’exploitation du futur parc.
RES Group développe Les Grunes toujours à travers sa filiale française Eole-RES, un projet de 80 MW situé vers les Iles Jersey.
3 – Statoil (Norvège), au UK, SHERINGHAM SHOAL, DOGGER BANK, DUDGEON et le parc éolien flottant Hywind pilot park, en Allemagne, ARKONA, en Norvège Hywind demo
4 – un consortium d’Engie et EDPR
ENGIE et EDPR travaillent ensemble pour les projets de Dieppe-Le Tréport (500 MW) et des Iles d’Yeu et Noirmoutier (500 MW), tout comme dans l’éolien flottant avec le projet de ferme pilote de Leucate en Méditerranée (24 MW). Engie et EDPR sont partenaires co-investisseurs pour le projet WindFloat Atlantic au Portugal (25 MW). Outre les projets menés avec EDPR, ENGIE développe le projet Mermaid en Belgique (de l’ordre de 250 MW).
Ils avaient fait connaître leur candidature dès la date de clôture de la remise des avants projets.
5 – Vattenfall (Suède), premier énergéticien à avoir été sous la barre de €50 le MWh. Le Danemark avait attribué à Vattenfall le projet Kriegers Flak, de 600 MW en mer Baltique. L’offre de Vattenfall à 49,9 euros par MWh, soit le plus bas coût au monde pour l’énergie éolienne offshore lui avait permis d’emporter l’enchère lire ou relire l’article du 18/11/2016.
6 – InControl France. InControl détient une part de 14 % dans le parc éolien en mer Northwester
7 – un consortium de Parkwind société détenue par Colruyt Group, Korys (le holding d’investissements de la famille Colruyt) et le fonds d’investissement flamand PMV avec le groupe Valeco, Parkwind avait fait entrer Sumitomo dans les parcs offshore Belwind et Northwind en 2014
8 – DEME Concessions Wind (Belgique) Le groupe DEME a participé à la construction de nombreux parcs éoliens offshore à grande échelle en Europe : Alpha Ventus, EnBW Baltic 2 et le parc éolien de Trianel West Borkum II dans les eaux territoriales allemandes, Westermost Rough et West of Duddon Sands au Royaume-Uni, les parcs de Walney et d’Ormonde en mer d’Irlande et les parcs éoliens C-Power et Northwind au large de la côte belge.
9 – un consortium de EDF EN avec Innogy (Filiale de RWE) et Enbridge (Canada)
EDF, via sa filiale dédiée EDF Energies Nouvelles, a remporté trois sites :
. Fécamp en Seine-Maritime, la puissance prévue est de 498 MW produite par 83 éoliennes en mer à plus de 13 km des côtes. Enbridge a remplacé DONG http://www.energiesdelamer.eu/publications/47-eolien/eolien-pose-offshore/2870-parc-du-banc-de-guerande-les-associations-perdent-en-appel
. Courseulles-sur-Mer, Calvados, la puissance prévue est de 450 MW produite par 75 éoliennes à plus de 10 km des côtes
. Saint-Nazaire, Loire-Atlantique, la puissance prévue est de 480 MW produite par 80 éoliennes à plus de 12 km des côtes.
10 – Boralex (Canada) avec CMI5i Pastor (Belgique) deux groupes impliqués dans l’éolien et la maintenance. Boralex est un opérateur-développeur investit dans plus de 40 parcs éoliens terrestres en France
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