Rabat Maroc et France – 18/08/2014
. Transition énergétique, le Maroc a-t-il les moyens de ses ambitions ?
. Projet de loi de transition énergétique pour la croissance verte en France
Le Royaume s’est fixé des objectifs de développement des énergies renouvelables soit une capacité installée de 4 GW à l’horizon 2020. Le Maroc entend ainsi couvrir, d’ici à 2020, 42% de ses besoins à l’aide des énergies renouvelables. Le Programme marocain solaire piloté par MASEN (Agence marocaine de l’énergie solaire), le programme intégré de l’énergie éolienne et des projets hydrauliques gérés par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) sont en cours.
La capacité hydroélectrique installée au Maroc représente près de 1300 mégawatts. Le parc éolien de Tarfaya, au sud-ouest du Maroc, a produit ses premiers kilowatts et sera entièrement opérationnel à l’automne. Implanté sur près de 10.000 hectares, à proximité de l’océan, il deviendra alors le plus grand d’Afrique avec plus de 130 turbines et une puissance de 300 MW. Pour ce qui est de l’éolien, sur un objectif de 2000MW à atteindre dans moins de 6 ans, 380 MW sont déjà opérationnels.
À ce jour, le chantier du site d’Ouarzazate (complexe Noor) est lancé, avec le développement de la première phase, Noor I, d’une capacité de 160 MW sur une puissance attendue de tout le complexe de 500MW. Cette première tranche de la centrale d’Ouarzazate, dans sa configuration technique optimale, permettra à Masen d’accélérer la réalisation des autres projets d’exploitation.
Rappel : Le 2è Forum de la mer a largement traité de ce sujet ICI
L’événement politique en France des 15 premiers jours d’août 2014
Comme nous l’avions signalé le 30 juillet le projet de loi de transition énergétique pour la croissance verte a vu ses modalités d’examen précisées. Le texte sera étudié par une commission spéciale associant les commissions des affaires économiques et du développement durable, présidée par François Brottes. Le président de la commission des affaires économiques, devrait avoir pour rapporteurs, Sabine Buis (Ardèche), Philippe Plisson (Gironde) et Denis Baupin (Paris), pour la commission DD ainsi que Marie-Noëlle Battistel (Isère) et Ericka Bareigts (La Réunion) pour la commission des affaires économiques.
Composée de soixante membres, la commission spéciale devrait débuter ses travaux à l’Assemblée Nationale à la fin du mois de septembre en vue d’un examen en séance publique dès le 1er octobre.
– Le débat parlementaire devrait se tenir les 1er et 2 octobre avant de reprendre en début de semaine suivante.
Points de repère
Daily News N°685 – Jeudi 31/07/2014 – mer-veille – Les EMR confirmés – Projet de loi sur la Transition énergétique – interview de Frédéric Lanoë président de FEE
JO – 30 juillet 2014 – La délibération du 24 avril 2014 portant avis sur les offres que le ministre chargé de l’énergie envisage de retenir au terme de l’appel d’offres portant sur des installations éoliennes de production d’électricité en mer en France métropolitaine est parue au JO du JORF n°0174 du 30/07/2014 sur la base d’un prix de marché de 53,7 €/MWh en 2022 (correspondant à une évolution des prix de marché de 2 % par an, avec un prix de référence de 45,8 €/MWh en 2014).
Pour mémoire, Ségolène Royal a annoncé le 7 mai dernier que le groupement constitué par GDF SUEZ, EDP Renewables, Neoen Marine et AREVA pour l’installation et l’exploitation des parcs éoliens en mer sur les zones du Tréport (Haute-Normandie – 500 MW puissance minimale 480 MW ) et des îles d’Yeu et Noirmoutier (Pays de la Loire – 500 MW puissance minimale 480 MW) avait été retenu. GDF SUEZ, EDP Renewables et Neoen Marine ont créé deux sociétés locales, l’une à Rouen, « Les Eoliennes en mer de Dieppe-Le Tréport », l’autre à Nantes, «Les Eoliennes en mer de Vendée », et constitué une équipe projet dédiée.
Points de repère
18/08/2014 –
Le Canada et le Royaume-Uni lancent un AMI pour l’hydrolien.
D’après Bloomberg les installations des énergies marines vont croître de 148MW et 21MW respectivement à la fin de cette décennie – mais l’émergence de technologies d’énergies renouvelables marines prend plus de temps que prévu, en raison des difficiles progressions des projets, des investisseurs frileux et de la méconnaissance du milieu pour le déploiement des machines.
ICI
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