BORDEAUX – (France – U.E.) – 15/11/2010 – 3B Conseils – Selon Bordeaux magazine (le mensuel gratuit de la collectivité), le bureau d’études Énergie de la Lune, dont j’ai déjà parlé dans ce blog, travaille activement sur le projet de l’installation d’une hydrolienne estuarienne, la première du genre, qui sera posée sous le futur ponton Richelieu à Bordeaux. Première de ce type en Europe, cette hydrolienne, qui produira de l’électricité à la fois à partir des puissants courants fluviaux de la Garonne et des mouvements de marée dans son estuaire, aura essentiellement un but pédagogique. Selon Jérôme Cougoul, directeur général du bureau d’études : « Le système sera simple, robuste et facile d’accès. De plus, l’hydrolienne sera dotée d’un système de protection contre les embâcles (objets flottants) ». Elle sera acheminée à la maison éco-citoyenne afin d’alimenter un panneau pédagogique accessible à tous, permettant de visualiser la production électrique en fonction de la vitesse des courants. « Le principal objectif de cette opération est de promouvoir la production d’une énergie renouvelable inépuisable : l’énergie des courants marins et fluviaux « , conclut Jérôme Cougoul.
Cette étude a été commandée par la mairie de Bordeaux au mois de juin 2009. L’étude d’assistance à la maîtrise d’ouvrage pour la réalisation d’un équipement fluvial structurant, quai Richelieu, à Bordeaux, intégrait une partie intitulée « Opportunité de doter l’équipement d’un moyen de production d’énergie marine par hydrolienne ». Au terme de l’étude qui a confirmé la faisabilité d’une production électrique par le biais d’une turbine à axe vertical, le conseil municipal de Bordeaux a voté les budgets de la construction du ponton en intégrant l’option hydrolienne en juin 2010. Après une enquête publique de 6 semaines, relative à la loi sur l’eau et loi Bouchardeau (menée fin août 2010), l’appel d’offre s’est conclu le 10 septembre 2010 et a vu l’attribution de la construction de l’hydrolienne à une PME rochelaise Eco cinetic.
Bordeaux devient donc la première ville française à investir dans une hydrolienne. Cet investissement, dont je rappelle qu’il est fait à des fins pédagogiques et qu’il est modeste, représente tout de même une étape très concrète pour la filière hydrolienne française. D’autre part, et en complément de ce projet, le bureau d’études Energie de la Lune porte toujours son projet de site d’essais d’hydroliennes en estuaire à Bordeaux, partie intégrante des objectifs de sites d’essais du projet de GIP France Energie Marine (…) dont j’avais fait état en décembre 2009 dans ce blog ICI.
Article : Francis ROUSSEAU
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