MELBOURNE – (Etats-Unis) – 10/08/2009 – energiesdelamer.eu – Basée à Melbourne en Floride (ne pas confondre!), la compagnie PetroAlgae a opté pour un modèle de développement qui consiste à vendre les licences de sa technologie de croissance des algues en bassins à ciel ouvert.
La compagnie commercialise aussi le procédé de transformation de la biomasse marine en biodiesel ainsi qu’en alimentation pour le bétail à partir de micro-algues et micro-organismes tels que les diatomées, les micro-angiospermes et les cyanobactéries (entre autres).
PetroAlgae insiste sur le fait que son biodiesel possède des qualités et performances comparables au diesel fossile aujourd’hui sur le marché.
PetroAlgae-vert insiste aussi sur le fait que son biodiesel algal conçu pour fonctionner dans n’importe quel moteur diesel actuel, est raffiné dans les raffineries compatibles avec les infrastructures déjà existantes pour les carburants fossiles et ne nécessite aucune adaptation des stations commerciales et les dépôts de carburant existants. 
Le biodiesel de PetroAlgae est censé ainsi assurer une transition sans heurt vers le bio combustible de demain.
La compagnie assure que rien ne s’oppose plus à ce que sa technologie algale remplace efficacement et à grande échelle le diesel fossile. Depuis mai 2009 la compagnie a d’ailleurs déjà vendu des licences d’exploitation à la Chine, à Taiwan, et à l’île japonaise de Yonaguni. Elle est actuellement en négociations avec Singapour, les Etats-Unis, la Finlande et plusieurs pays de l’Union Européenne parmi lesquels le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, le Portugal… (cherchez le manquant!).
PetroAlgae emploie actuellement 115 personnes et continue de recruter régulièrement de nouveaux personnels. Le seul point qui reste dans l’ombre est toujours celui du coût à la pompe de son miraculeux carburant algal. Sur ce point précisément, il faut dire que PetroAlgae est d’une discrétion absolue ! Une discrétion que beaucoup de spécialistes du monde de la finance commence à trouver assourdissante. Certains en sont même venus récemment à prédire la prochaine déliquescence du géant du bioalgal à l’image de ce qui vient de se produire avec Greenfuel qui vient d’annoncer sans plus de commentaire sur son site la vente de » sa propriété intellectuelle et de tous ses autres droits « … autrement dit sa faillite !
Article : Francis ROUSSEAU
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