OSLO – (Royaume de Norvège) – 10/03/2009 – energiesdelamer.eu – L’idée de créer un réseau de jeunes chercheurs travaillant ou qui ont travaillé dans le domaine très spécifique des énergies renouvelables offshore est née, en Norvège, dans un pool des doctorants en » énergie renouvelable offshore » associés au Centre Norvégien pour les Energies Renouvelables et a été aussitôt financée par le Conseil de la Recherche de Norvège.
L’intention de ce pool de doctorants était de permettre à des chercheurs œuvrant dans des disciplines différentes (éolien, vagues, courants….) de travailler ensemble pour obtenir des résultats difficiles à atteindre sans la présence d’une approche interdisciplinaire. Le pool de doctorants s’est rapidement rendu compte de la nécessité d’agrandir leur petite communauté pour parvenir à atteindre l’objectif. Inspiré par le boom de l’industrie des renouvelables offshore mais aussi interpellé par le manque de coopération entre les différentes acteurs internationaux des divers secteurs, le petit groupe a donc décidé d’élargir son initiative locale norvégienne en un véritable réseau international d’échanges interdisciplinaires. INORE (International Network on Offshore Renewable Energy) était né. Et si l’on est surpris à première lecture par la signification de l’acronyme en anglais, on aura tôt fait de le prendre pour un joli trait d’humour, INORE étant justement là pour ne pas ignorer et pour ne pas s’ignorer. De façon à établir toutes les garanties pour leur futur réseau international, une première commission composée de participants venus de 4 pays différents particulièrement actifs dans le domaine des énergies renouvelables offshore a été organisée par les 3 initiateurs norvégiens en avril 2007 près de Trondheim.
Le premier comité directeur réunissait les norvégiens Løvdal Nicolai, Jørgen Hals et Marta Molinas, la britannique Helen Bailey, le portugais Miguel Lopes et l’espagnole Cristina Huertas-Olivares. Les objectifs d’INORE ont alors pu être ainsi définis :
– créer un outil pour les jeunes chercheurs au sein des énergies renouvelables offshore dans le but de renforcer leur développement.
– donner la possibilité aux chercheurs en début de carrière qui poursuivent les mêmes objectifs de se rencontrer et d’échanger indépendamment du contexte et de la nationalité.
– maintenir de façon globale, par des manifestations, l’activité d’un véritable réseau actif international interdisciplinaire de jeunes chercheurs qui travaillent sur les questions liées aux renouvelables offshore, avec l’objectif d’avoir des membres de tous les continents et représentant toutes les technologies. C’est dans ce but que se tiendra en mai prochain à Ghent (Belgique) le 3e Symposium annuel INORE (cf. notre calendrier dans la colonne de droite du blog) et qu’il est prévu en Septembre 2009 un atelier Energie des courants et des vagues à Upsala (Suède).
INORE a pour ambition de créer les conditions pour que se rencontrent non seulement les jeunes chercheurs mais aussi les chercheurs et les chefs d’entreprise qui vont développer commercialement ces technologies. Le réseau compte à ce jour 209 membres (172 hommes et 37 femmes) venant de 34 pays différents. Je rappelle, à toutes fins utiles, que le Royaume de Norvège a refusé à deux reprises (1972 et 19994) de rejoindre l’Union Européenne mais fait partie depuis 2001 de l’Espace économique européen (EEE), ainsi que de l’Espace Schengen.
Article : Francis ROUSSEAU
Docs : Sites Liés et Dominique Mouazé de l’Université de Caen(Morphodynamique continentale et côtière)
Pour plus de détails sur INORE, consulter leur site ICI
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